29 décembre 2007

Les jeux sont faits rien ne va plus, il semblerait que j'ai perdu


Ingrat tout comme ton physique, tu as grandi dans ses bras, t'es nourri d'elle comme une tique jusqu'à paralyser sa voix. Tu as pris tes mots dans sa bouche et ton souffle dans ses peines, noyé tes mots les plus farouches dans le flux brûlant de ses veines. Pauvre idiot, sombre con .. Damné à ne jamais être un homme. T'as trempé ta plume dans ses larmes et mis son vin dans ton eau, t'as fait de sa beauté ton charme, aujourd'hui tu n'es même plus beau . .. Tu t'es gonflé de ses mots tendres, empiffré de ses jalousies, tu t'es saoulé de ses méandres .. Pauvre idiot, sombre con .

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